Bienvenue sur le site des Hurles Vent

Le Val des Hurles Vent

Le Val des Hurlevents est un élevage de Berger Allemand mondialement connu pour sa sélection orientée depuis 50 ans vers l'utilisation.

Daniel BERNEUIL, son éleveur a été 40 fois finaliste dans les Championnats Nationaux en Ring, Campagne, et Pistage, et Internationaux en Mondioring avec neuf Bergers Allemands différents (Ramsès, Ianto, Jero, Ringo, Onix, Vurtz, Iorko, Obelix et Iankee) Trois fois Champion de France (campagne, mondio et pistage) 

21 c'est le nombre de Bergers Allemands avec qui, il a concouru en ring III. Depuis Ramses son premier BA, jusqu'au petit dernier Prinz... Mais pour ce faire, il n'a jamais été seul,  il a été entouré par des équipes dévouées. Merci très sincèrement à tous ceux qui au cours de ce dernier demi-siècle m'ont aidé à faire progresser mes chers BA.

Les devises de l'élevage

Faire naître des chiens de race "Berger Allemand" conformes au standard officiel, aptes à une utilisation sportive ou pratique et pouvant s'intégrer harmonieusement dans une vie de famille.

Faire partager notre passion pour le berger allemand de travail.

Mise à jour

Site mis à jour le :

18/03/2024

925605 visites.

LE VAL DES HURLEVENTS
13, rue Hugues de Payns
10180 St Lyé
Fixe : 03 25 76 61 03
Port : 06 80 72 25 01

Adresse mail

valhurlevent@gmail.com

 

Heures d'accueil

Pour la pension et la vente d'aliments

Le Lundi et le Samedi
de 8h30 à 17h 30

Le Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Dimanche et Jours Fériés
de 8h30 à 12h00

Pour l'élevage et l'éducation

Uniquement sur rendez-vous

 

 

 

       
LES ETALONS LES CHIOTS LES CHIENS A VENDRE LES REPRODUCTRICES

Conseils pour néophytes

CONSEILS POUR NEOPHYTES

 

Quelques mises en garde

  • Pas de corbeilles en osier : risque de perforations… Le principe de la corbeille est excellent en appartement ou à l' l’intérieur de la maison afin que le chien possède une place bien à lui (surtout lorsqu’il rentre de promenade avec les pattes sales) Seules les corbeilles en plastique facilement lavables sont recommandées. Mieux que les corbeilles, les cages de transport grandes tailles offrent encore plus d'avantages. Pour le transport dans la voiture, comme cage d'appartement, elles remplaçent avantageusement la corbeille. Loin d'être une punition, on constatera que même ouverte, le chien entre de lui même dans celle-ci. C'est encore quelque sorte son domaine, son refuge, son nid...
  • Attention aux gamelles trop facilement cassables avec la mâchoire (plastique tendre) préférer toujours les incassables.
  • Prévoir de l’eau en permanence, si le chien renverse sa gamelle acheter des gamelles anti-renversement.
  • Pas de shampooing pour humain, uniquement des shampooings pour chien ou pour chiot (allergies)
  • Faire disparaître les puces et les tiques
  • Attention !
    - aux produits nocifs ( tue-limaces…)
    - Aux os : prohibés car ils entraînent des risques de perforation ou d’occlusion. Seuls les os dits en peau de buffle, les oreilles de porc, le poisson séché ou les jouets en fils de laine (ces derniers s’apparentent à des fils dentaires)sont utiles pour le détartrage. De plus ils sont des dérivatifs pour le chiot ou le chien et évitent ainsi des destructions d’objet .
    - Aux trop petites balles : Il ne faut jamais utiliser pour un chien de taille moyenne une balle dont la taille est inférieure à celle utilisée en tennis et cela afin d’éviter les risques associés à l’éventuelle ingestion d’un jouet de calibre trop petit .
  • Si le chiot mord les habits, ce n’est jamais dans nos souches une preuve de méchanceté, il est simplement demandeur d’action. Quand le phénomène se produit utiliser un boudin conçu à cet effet pour défouler l’animal.

 

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Stress de changement de vie

Il n'est pas rare, que deux jours après avoir quitté l'élevage, le petit compagnon commence un syndrome dépressif, qui se traduit par une diarrhée, accompagnée plus rarement par des vomissements . Il y a vraiment diarrhée, lorsque une allumette ne peut pas tenir droite dans la crotte, un amas non moulé est acceptable chez un chiot . Pour éviter la venue de ce syndrome, il est important de respecter les règles suivantes :

  • Ne pas changer l'alimentation donnée à l'élevage
  • Ne pas distribuer des récompenses émanant des repas humains ou constituées de gâteaux même si ils sont destinés à la gente canine
  • Ne pas porter le chiot, qui subit à chaque fois une pression sur les intestins.

Si toutefois la diarrhée survenait malgré ces précautions, une batterie simple de médicamentations pourra être administrée. Ce qui est efficace pour l'humain en cette matière est efficace pour le chien.

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Apprentissage très précoce du port du collier et de la promenade en laisse

Plus le maître attend et plus cette opération s'effectue avec conflit. Lors des premiers essais il est possible que le chiot s'oppose à la traction de la laisse, le maître doit dans ce cas ne jamais chercher à lutter mais au contraire lorsque le jeune chien se met en arrêt il est nécessaire de détendre la laisse et d'appeler gentiment le chiot en alternant le nom de l'élève et un bruit de bouche attractif. Aussitôt le chiot en mouvement il ne faut pas ménager ses félicitations avec des mots de bienveillance tels "il est beau" ou "bien"

Il est à noter que lors de ce premier contact en plus de la découverte de la promenade en laisse le chiot fait connaissance avec son nom et avec les mots de récompense cités plus haut , ces mots lorsqu'ils sont sincères sont toujours prononcés avec une intonation très spécifiques de notre part. Cette intonation sera une forme de message que reconnaîtra notre chien tout au long de sa vie et qui permettra de lui faire savoir notre contentement lors de la réussite des exercices que nous lui imposerons . Inversement il ne tardera pas à reconnaître le ton réprobateur voir menaçant qui traduit un mécontentement du maître. Bien souvent en éducation les mots sont moins importants que le ton avec lesquels ils sont prononcés .

Il faut savoir que le chien passe sa vie à nous observer, nous sommes dans une certaine mesure sa télévision. De ce fait au bout de quelques mois de vie commune il connaît nos sentiments et nos habitudes. A partir du ton de nos discours il sait lorsque nous sommes de mauvaise ou de bonne humeur,il sait faire le rapport entre les tenues vestimentaires et nos déplacements : tel habit correspond à une possibilité de promenade, tel autre ne laisse aucune chance de faire partie de la sortie, quant aux vêtements utilisés pour les entraînements il ne se trompe jamais. Il connaît notre planning horaire et distingue à coup sûr le pas des habitués de la maison sans confondre avec celui d’un étranger. Le chiot lors de ses promenades peut également tenir en gueule un petit boudin, cela évite qu'il ne mordille sa laisse.

Le collier ne doit jamais être laissé en permanence (exception faîte du collier anti - puces ) au cou du chien pour les raisons suivantes: risque de pendaison accidentelle par le collier retenu à une branche ou à l'espagnolette d'une fenêtre ... usure du poils par frottement risque de perte du collier métallique quand le chien baisse la tête privation du moment privilégié quand le maître agite laisse et collier présageant d'une promenade. Les colliers métalliques dits colliers sanitaires adaptés en taille et en poids à l’âge du chien sont incontestablement les plus appropriés aux Bergers Allemands. Les laisses en cuir ou en Nylon munies de bons mousquetons complètent la panoplie de promenade. La laisse en chaîne ne doit pas être utilisée car elle blesse la main lorsque le chien tire. En dehors des périodes d’utilisation la laisse ne doit pas être laissée à la portée des dents du chien pour éviter une destruction qui n’est pas rare (le chien est quelquefois friand du matériel en cuir )

Le brossage

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L’étrille munie d’une rangée de pointes métalliques est un instrument indispensable. Au cours de l’année le Berger Allemand est le siège de mue. Son sous poil important génère la perte de poils morts en grande quantité. Pour l’esthétique et pour éviter de retrouver ces poils répandus un peu partout dans la maison il est recommandé d’étriller en profondeur. La méthode consistant dans ces périodes à laver (avec un shampooing adapté aux chiens) ou simplement à baigner le chien présente l’avantage de précipiter la mue et donc de pouvoir en quelques jours retirer avec l’étrille presque tout le poil mort. En dehors de cette période le Berger Allemand ne nécessite pas un gros entretien : de temps en temps un léger étrillage peut être fait, par contre le fait de donner un shampooing régulièrement est superflu.

 

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Apprentissage de la propreté

Lorsque le chiot résidait chez son éleveur, il était habitué à faire ses besoins sur un certain type de matériau : paille, copeaux, terres battues, surface en herbe ... Lorsqu'il arrive chez son nouveau maître et que celui ci décide de le garder à la maison le chiot ne va pas être à l'aise, quand saisi d'une envie de miction ou de défécation il ne retrouvera pas le contexte habituel cité plus haut. Si le nouveau propriétaire observant un comportement annonciateur (pleurnichements, tour sur lui même ...) sort le chiot, celui ci retrouvera avec joie un lieu où il pourra se libérer. Les fois suivantes dans la plupart des cas le message pour faire comprendre son envie deviendra de plus en plus net et il n'y aura pas eu de conflit sur ce sujet.

Il est à noter que les périodes suivant immédiatement les repas ou les réveils sont les moments où le chiot est le siège d'envie naturelle donc la sortie durant ces périodes s'imposent systématiquement. Une bonne technique consiste à laisser le chiot dans le jardin un bon moment aussitôt son arrivée dans son nouveau domaine. Seulement après cette prise de conscience de la présence d’un lieu équivalent à celui qu’il connaissait à l’élevage le nouveau maître pourra l’introduire dans la maison un temps relativement court pour le faire ressortir par la porte qui débouche sur le jardin. Cette deuxième manœuvre a pour but de faire découvrir au chiot la topographie des lieux et en particulier le lien entre les deux mondes celui de la maison où à priori il n’est pas enclin à faire ses besoins et celui du jardin beaucoup plus apprécié pour se soulager. Si au contraire dès les premières fois le maître ne sort pas le chiot à temps celui ci ne pouvant se retenir s'installera dans un lieu peu souhaité (moquettes , parquets...), pire ayant compris le message à l'envers, plus tard il se retiendra lorsqu'il sera à l'extérieur et attendra d'être rentré pour se soulager . Quand ce processus s'installe il n'est pas utile de punir sévèrement le chien soit en le frappant soit en lui mettant le nez dans la crotte (comme nos grand mères le faisaient) mais en augmentant le temps qu'il passe dehors pour que le réflexe de défécation s'applique dans le contexte souhaité et non dans le contexte de l'habitat. 

Pour les personnes résidant en appartement, ou les personnes ne souhaitant pas que le chien fasse ses besoins dans le jardin, le problème est plus difficile, car dans les débuts il faudra faire l'effort de  sortir le chiot souvent. Et très important, il faudra le lâcher car dans l'élevage il n'a pas été habitué à faire ses besoins en laisse. Le lâcher n'est pas en soit dangereux, car le Berger Allemand est une race qui n'a pas de goût pour l'éloignement par rapport aux maîtres.

Il faut se persuader que des punitions excessives sur un sujet trop jeune peuvent marquer à tout jamais son comportement installant une crainte irréversible du maître et de toute autorité, annihilant ainsi toute chance de compréhension d'ordre par phénomène de blocage.

L’aide des traditionnels journaux ou autres tapis éducatifs absorbants peut se révéler efficace lorsque le chien est trop jeune pour se retenir longtemps. Il suffit dans un premier temps de les placer à l’endroit où le chien effectue ses petits besoins, puis lorsqu’il a l’habitude de faire sur les papiers, le propriétaire les installera à l’endroit souhaité. En fin de progression les journaux supprimés de la maison seront retrouvés par le chien dans le jardin en un lieu où les excrèments ne constituent pas une gêne importante. En parallèle il est important de supprimer les odeurs des lieux souillés par un nettoyage efficace.

Plus tard quand le chien est plus âgé (6 mois et plus) si le défaut est installé le meilleur remède consiste à l'attacher sous surveillance avec une courte laisse dans la maison. Partant du principe que la plupart des chiens ne se soulagent pas à l'endroit où ils se couchent, le récalcitrant peut ainsi apprendre à se retenir. Après un laps de temps d'attache variable selon l'âge et la taille du sujet le maître détachera son compagnon et le sortira immédiatement à l'extérieur.

L'attache peut être remplacée par l'utilisation d'une niche d'appartement avec fermeture. Cette niche sert également lors des retours de promenade humide pour permettre au chien de sécher ses pattes avant de parcourir la maison. Elle permet le transport en voiture si le volume de la cage s’adapte au véhicule. Elle trouve une utilité lorsque le chiot ou le chien reste seul afin d’éviter les mordillages incontournables d’objet, de meuble ou de tapis.

 

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Comment influer sur l’instinct de garde ?

Si le chiot est issu d’une bonne lignée il doit naturellement être sociable avec l’humain, il ne doit pas le fuir mais au contraire rechercher sa présence .

Si on veut privilégier l’instinct de garde, il faut dès le plus jeune âge éviter qu’au sein de la propriété le chien soit au contact d’étranger. Si cette règle n’est pas respectée le chien prendra l’habitude de se faire flatter par les visiteurs et de ce fait il ne se montrera pas dissuasif envers les éventuels indésirables. En conclusion si le propriètaire souhaite être bien gardé par son chien il doit enfermer ou attacher le chien durant la visite d’étranger au cercle familial.

En plus du processus éducatif décrit il s’instaure un mythe dans l’esprit des personnes ayant constaté que le chien était isolé lors de leur venue : puisque le chien est enfermé il est dangereux et donc il faut faire attention.

Ainsi se protège-t-on de deux manières : en exacerbant l’instinct de garde et en inculquant dans l’esprit de l’entourage un sentiment de crainte.

En contre partie il faut entretenir la sociabilité du chien à l’extérieur de la propriété en le promenant dans la foule dès le plus jeune âge, en autorisant de la part d’étrangers des familiarités et en le laissant jouer en liberté avec des enfants ou avec des congènères. On est esclave d’un chien méchant dans la vie de tous les jours.

 

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Recommandation concernant l'alimentation

Une règle à ne jamais transgresser : il ne faut jamais changer le type d'alimentation qui était utilisé au sein de l'élevage où est né le chiot.

Néanmoins, il est possible après un ou deux mois, d'effectuer un changement de marque, mais en prenant la précaution de faire une période transitoire de 10 jours où les deux produits sont mélangés en quantité égale.

Attention aux aliments de piètre qualité, qui ne sont jamais une économie car il faut en donner plus, tout en s'exposant aux risques de torsion d'estomac.

Les repas doivent être servis à heures régulières, ceci favorise l'appétit. Si un chiot ne mange pas toute sa ration, il ne faut pas laisser la gamelle, il mangera mieux au prochain repas.

 

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La Coprophagie ( le fait de manger les crottes)

Phénomène de plus en plus fréquent, se rencontre plus chez les femelles que chez les mâles, du fait d'une prédisposition naturelle : les mères mangeant les excréments de leurs bébés. Toutefois, ce phénomène n'était pas aussi répandu, lorsque l'alimentation était à composante traditionnelle (viande crue, légumes...). Les fabricants d'aliment industriel incorporent dans les croquettes, des produits apportant de l'appétence, hélas ces produits ne sont pas assimilés par l'organisme du chien et se retrouvent donc dans les crottes. De ce fait, les chiens attirés par ces produits deviennent coprophages. De ceci, il ne faut pas conclure que les aliments industriels sont à bannir, car ceux-ci présentent un ensemble de qualité qui les rendent supérieurs à l'alimentation traditionnelle. Il est souhaiter que les fabricants dans la course à l'amélioration des produits sauront solutionner ce problème.

L'expérience m'a montré que lorsqu'une chienne est vouée à la reproduction, le phénomène s'intensifie, mais lorsque le sujet pratique un sport de façon régulière, le problème régresse et s'éradique. Je n'ai jamais constaté d'amélioration par la prise de médicaments ou de complexe vitaminé.

 

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La torsion d'estomac

La meilleure technique pour minimiser les chances de connaître ce terrible accident est de fournir au chien à chaque repas la quantité minimum d'alimentation.

De ce fait deux conséquences :

  • 1) donner durant toute sa vie deux repas
  • 2) n'utiliser que des aliments de première qualité

 

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Rapport avec le chat de la maison

En général, les rapports sont amicaux entre le chat de la maison et votre chien. Il n'en sera pas forcément de même avec le chat des voisins.

Néanmoins 2 problèmes se posent :

  • Le chat si il sort est un pourvoyeur de puces, de plus, il supporte très bien d'en avoir, il les donne au chien, qui lui ne les supporte pas du tout. Le chien peut développer des allergies gênantes type eczéma suite aux piqûres de puce et à la salive de celles-ci. La solution est préventivement, de passer chien et chat avec un produit spécifique qui protège les animaux contre les puces
  • Le chien et surtout le chiot ont besoin d'une alimentation riche en calcium, et le chat au contraire ne doit pas être surchargé en calcium, il risque des complications rénales

     

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    Jouets et friandises

    Les os doivent être prohibés car ils entraînent des risques de perforation ou d’occlusion. Seuls les os dits en peau de buffle, les oreilles de porc, le poisson séché ou les jouets en fils de laine (ces derniers s’apparentent à des fils dentaires) sont utiles pour le détartrage. De plus ils sont des dérivatifs pour le chiot ou le chien et évitent ainsi des destructions d’objet.

    Il ne faut jamais utiliser pour un chien de taille moyenne une balle dont la taille est inférieure à celle utilisée en tennis et cela afin d’éviter les risques associés à l’éventuelle ingestion d’un jouet de calibre trop petit.

     

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    AVERTISSEMENT CONCERNANT LA DYSPLASIE DE HANCHES

    La dysplasie de hanches est une malformation de l’articulation coxo fémorale. Elle présente plusieurs degrés de gravité. Son diagnostic (sauf formes très graves) est toujours radiologique. Elle touche toutes les races de chiens . Contrairement à la rumeur publique en pourcentage le Berger Allemand n’est pas le plus touché. Le chien d'origine travail n'a pas d'angulations démesurées, même si il est atteint, il supporte mieux le problème que son cousin, le BA dit d'expo avec des sur-angulations.

    Hélas l’hérédité n’est pas une science exacte. Malgré le sérieux entourant le choix des reproducteurs on s’aperçoit qu’un pourcentage infime de la descendance demeure touché par cette affection sans que personne dans l’état actuel des connaissances puisse donner une explication logique et scientifique. Soit que le système de transmission des caractères héréditaires liés à cette maladie soit très compliqué si on accepte comme axiome l’origine uniquement héréditaire de la dysplasie, soit que d’autres facteurs extérieurs à la génétique interviennent. Voici quelques conseils importants pour éviter que ces facteurs extérieurs génèrent le problème : 

  • - interdiction de descendre ou monter les escaliers avant l'âge de 4 mois,

  • ne pas faire sauter le chiot avant 7 mois (empêcher entre autre le chiot de sauter sur les humains pour manifester sa joie)

  • l'excès pondéral est une catastrophe, surtout dans la 1ère année de sa vie,

  • pas d'alimentation à volonte et essayer d'avoir une croissance lente, sans ajouter aux croquettes des supléments,

  • l'exercice en liberté est supérieur à l'exercice tenu en laisse 

    Avant 7 mois, faire une radio est totalement inutile car sauf dans des cas graves rarissimes dans notre production le diagnostic est impossible. Entre 8 et 12 mois des pré radios peuvent être faites pour se sécuriser mais, là aussi, le diagnostic est aléatoire dans les cas limites. Après 12 mois la radio est considérée comme officielle et peut être expertisée. Elle doit être effectuée par un vétérinaire connaissant le protocole exigé par les instances européennes. Les radios doivent être parfaites au niveau de la technique, des études ont montré que selon l'angle de prise des radios, on pouvait avoir des résultats différents. Un chien jugé dysplasique sur un cliché, ne l'était plus sur un autre cliché. Si celui-ci montre un cas limite, il faut demander au vétérinaire de faire d'autres clichés, qui pourront révéler que le chien n'est pas atteint. Seul l’expert désigné par le club de race est habilité à apporter une conclusion définitive et à attribuer une note : " a ", " b " ou " c " cette qualitfication entraîne la notion de capacité pour la reproduction et pour l’utilisation, elle permet au chien qui obtient l’une de ces trois notes de voir figurer sur les papiers officiels le concernant, en regard de son nom, le sigle " a ".

  • Adresse pour envoyer les radios : SCBA 82, cours Charlemagne 69002 Lyon Tèl. : 04 72 77 64 55

    Pour les personnes intéressées, je vous conseille de lire l'étude américaine très complète :       https://veterinarypartner.vin.com 

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    AVERTISSEMENT CONCERNANT LES  DOULEURS DE CROISSANCE : LA PANOSTEITE

    La panostéite ou Enostose est une affection relativement commune qui provoque de la douleur et une boiterie chez le jeune chien. Souvent une boiterie va apparaître soudainement et ce, vers l’âge de 6 à 18 mois. La douleur engendrée par l’inflammation des os longs des membres antérieurs et postérieurs, peut amener le chien a une perte d’appétit, à de la fièvre. La boiterie peut concerner plusieurs membres selon les moments.

    Une radiographie va permettre de visualiser les zones opaques à l’intérieur de la cavité médullaire de la diaphyse des os longs et ainsi permettre une conclusion.

    Aucune relation génétique de la mode de transmission n’a été mis en évidence à ce jour.

    Cette affection est de plus en plus fréquente, mais elle est sans conséquence sur l'évolution du chien, il faut simplement être patient.

    Le vétérinaire à l'aide de radios sera amené à faire un diagnostique différentiel avec une dysplasie du coude nécessitant parfois une opération bénigne. La dysplasie du coude s'accompagne de douleurs lors de la pression manuelle sur l'articulation (alors que la douleur par pression lors de la panostéite siège sur le fût de l'os). La dysplasie du coude  peut générer un gonflement de la région concernée.

    Traitement

    Finalement les douleurs dues à la panostéite finiront toujours par disparaître d’elle-même. Un traitement antalgique et un contrôle de l’activité physique est recommandé lors de pic de douleur.

     

     

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    Choix du compagnon

    1. GENERALITES

    L’âge de 8 semaines constitue la période idéale pour entrer en possession d’un chiot, mais dans notre élevage où nous privilégions le caractère, il n'y a pas de contre indication de prendre un chiot plus âgé .  Son inné lui permet de faire l'impasse sur l'acquis, ce qui n'est pas le cas dans les élevages où les caractéristiques esthétiques à la mode sont sélectionnées en priorité  par rapport aux caractéristiques psychiques que nous, nous sélectionnons en priorité. De plus si il a 3 mois et plus il sera plus vite propre ! En général le chiot  a été sevré définitivement du lait maternel vers 6 semaines et demi(car au delà il blesse les mamelles de la mère), il a subi sa première vaccination à 8 semaines  (jamais avant, car les anticorps maternels présents avant cet âge, rendent inefficaces les vaccins). Le laisser aux bons soins de l’éleveur quelques jours supplémentaires après la date du vaccin découle d’un principe de prudence au niveau de la santé du chiot .

    A ce propos il est bon de mettre en évidence une règle générale qui dictera les entraînements futurs : moins l’apport inné d’un sujet est important dans un secteur donné plus l’apport acquis dans ce secteur sera conséquent. Cette règle peut être complétée par une seconde : dans les secteurs où l’apport inné est faible l’apport acquis devra en règle général être précoce .

    Au niveau du chiot il faut se souvenir que si le chiot est faible psychiquement l’élimination des stress se fera par le travail et que, pour qu’il y ait chance de réussite, cet apprentissage devra débuter très tôt. Il est à noter qu’un bon éleveur même s’il est sûr de la progéniture conçue par lui, restera humble et instaurera durant les premières semaines de la vie des chiots un style de vie ayant pour but l’épanouissement psychique des sujets. A partir de 3 à 4 semaines il est utile qu’un humain passe chaque jour un long moment avec la portée en prodiguant caresses, jeux ,et initiant les bébés à la voix humaine. Aussitôt que possible les chiots seront sortis du contexte où ils évoluent depuis leurs naissances : promenades à l’extérieur, visites de lieux inconnus etc.

    Lorsque le choix est possible au sein d’une portée, grande est la difficulté pour le néophyte de porter son dévolu sur un sujet plutôt qu’un autre. Ce choix constitue un acte important et il ne doit pas être traité à la légère .

    En premier lieu avant même de parler du chiot il faut situer le futur maître. Est-il autoritaire ou au contraire pratiquera-t-il une éducation faîte en douceur ? Est-il un être nerveux ou calme ? Qu’attend il d’un chien ? Si il souhaite pratiquer avec son futur compagnon une activité sportive canine et si oui quelle est cette discipline ? Autant de questions qu’il est bon de se poser.

    La meilleure méthode consiste à s’appuyer sur les connaissances de l’éleveur. Celui-ci voit évoluer sa progéniture depuis la naissance, de plus il connaît la souche sur laquelle il travaille. Il a choisi les reproducteurs en fonction de certains critères pour tendre à obtenir un type de chien qui lui est cher. Quelque fois même il a été en possession des antécédents du chiot sur plusieurs générations.Ces considérations permettent d’affirmer que si quelqu’un peut définir le devenir d’un chiot ce ne peut être que le naisseur.Le brassage des caractères héréditaires fait que quelque fois le résultat escompté ne se révèle pas à la hauteur des espérances mais même dans ce cas c’est encore l’éleveur qui sera le mieux placé pour s’apercevoir de ce phénomène.

    De ces considérations il ressort qu’il est important de bien choisir son élevage et qu’ensuite le choix du chiot est un acte simple qui s’effectue en étroite collaboration avec le producteur de la portée.

    Ce choix de l’élevage doit être guidé par la notion de similitude entre le type du chien escompté par le futur maître et le type recherché par l’éleveur. Les résultats en concours, en exposition, en utilisation pratique ou tout simplement le fait d’avoir apprécié des sujets dans leurs vies de tous les jours sont autant d’éléments qui renseignent le futur acquéreur sur les possibilités de chaque éleveur. En fonction de ces propres désirs l’acquéreur pourra ensuite faire son choix.

    Le fait d’avoir choisi un élevage plutôt qu’un autre est donc la marque d’une confiance, il ne faut pas s’arrêter en chemin il faut aller au bout du contrat tacite passé avec le naisseur et lui faire confiance pour le choix du sujet.

    2.CHIOT OU ADULTE ?

    Il est toujours plus intéressant d’acquérir un chiot plutôt qu’un adulte pour le façonner en fonction de la destination finale. De plus il est agréable de connaître tous les moments privilégiés de la période enfantine du chien. Certains détails constitueront d’ailleurs des indices pour mettre en place une politique d’éducation adaptée au caractère du chien plus ou moins sensible ou plus ou moins indépendant.

    Quelquefois pour gagner du temps et pour apprécier plus aisément les qualités et les défauts d’un sujet, certains acheteurs préfèrent acquérir un chien plus âgé. Il faut reconnaître qu’en utilisant cette méthode certaines surprises peuvent être évitées. De plus, le gain de temps est appréciable puisqu’après une courte période d’adaptation le chien est immédiatement exploitable. La difficulté sera bien évidemment de trouver le sujet correspondant aux aspirations de l’utilisateur. La faculté d’adaptation du chien est si grande que quelque soit son âge il s’intégrera dans sa nouvelle vie sans grand problème et aimera son nouveau maître sans aucune réticence (dans la mesure bien sûr où il trouve au sein de sa nouvelle famille l’amour et la considération qui lui sont nécessaires) ..

    3. MALE OU FEMELLE ?

    Chaque sexe a ses particularités qui deviennent avantages ou inconvénients en fonction de ce que l’on attend d’un chien. Chez le Berger Allemand en règle générale le mâle est plus puissant, plus dominant, plus brutal il a l’inconvénient de lever la patte (ce qui ne constitue pas une sinécure pour la végétation) La femelle est plus docile plus câline, par définition elle est plus maternelle donc plus enclin à de rares exceptions à vouer une patience plus importante que les mâles pour les enfants. Moins puissante plus soumettable à l’autorité (ce dernier point constituant un avantage dans la vie de famille mais demeurant un inconvénient pour l’utilisation en compétition) elle est environ tous les 6 mois sous l’influence de son sexe ce qui entraîne quelquefois des différences de caractère difficiles à gérer lors d’une carrière utilitaire.

    Le rôle du chien dit de compagnie peut se résumer :

    • à protéger le maître et ses biens
    • à dispenser une grande affection
    • à ne pas faire de dégâts
    • d’une manière générale à savoir se rendre utile sans occasionner d’inconvénients majeurs

    Pour un tel chien il faut se persuader que dans bien des cas la femelle est supérieure au mâle.Si l’acquèreur est âgé, si le rythme de vie de la famille est calme, si il ne se dégage pas une autorité de l’un des membres du clan, mieux vaut choisir un chien de sexe féminin.

     

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    CHOIX DU CHIOT

    1 CHOIX DU CHIOT

    Pour un utilisateur qui envisage pour son chien une carrière dans une discipline comme le ring, le campagne, le RCI etc. celui-ci devra choisir un chiot répondant aux critères énoncés dans les paragraphes suivants :

    1.1 DYNAMISME

    Ce dynamisme chez le chiot se révèle par sa faculté à se déplacer rapidement et énergiquement lorsqu’il est le siège d’une motivation. Le lymphatisme est le défaut qui constitue le principal ennemi de la réussite en utilisation mais attention dynamisme ne signifie pas névrosisme. L’excès de nervosité génère des troubles de comportement qui rendent difficilement vivable et exploitable le chien porteur de cette tare.A deux mois si le lymphatisme se diagnostique aisément il n’en est pas de même pour le névrosisme. La frontière entre excès de nervosité et dynamisme est pour le néophyte difficile à déterminer.

    Il est à remarquer que pour toute caractéristique caractérielle innée le maître et l’environnement ont le pouvoir de modifier la tendance.D’une manière générale l’ensemble des caractères acquis par transmission héréditaire est susceptible de varier par l’influence du milieu dans des proportions liées d’une part au degré de personnalité de l’éducateur et d’autre part au degré de perméabilité éducative du chien. Le dynamisme doit être recherché pour tous les types d’utilisation sauf peut être pour l’aide aux handicapés (non voyant ou autre ) où trop de vivacité est nocif.La recherche du lymphatisme générateur de paresse serait même pour ces utilisations une erreur.

    1.2 ABSENCE D’EXCES D’INDEPENDANCE

    Le chiot qui même sans peur et appréhension reste à l’écart pour mener sa vie à sa guise créera des difficultés dans la restitution des leçons apprises par manque de concentration et de respect envers le maître.Mais là aussi ce type de chien peut convenir à certaines personnalités de dresseur.

    4.1.3 ABSENCE DE CRAINTE ENVERS L’HOMME

    Une portée uniforme doit venir au contact de l’étranger

    Ce signe est le garant que plus tard le chien ne transformera pas la peur de l’homme en soumission servile ou pire encore en agressivité.

    Quelquefois pour des buts spécifiques tels la garde, l’impulsion de combat etc. l’agressivité permet une progression plus rapide, mais ceci constitue de la poudre aux yeux . L’agressivité ne devrait jamais être recherchée ni exacerbée car incontrôlable elle peut entraîner des accidents forts préjudiciables. En contre partie pour obtenir les mêmes effets positifs sans récupérer les effets négatifs développés plus haut il est souhaitable que le chien destiné à des missions sportives possède un haut degré d’excitabilité.

    Le chien agressif est un chien prisonnier de ses réactions, limité dans ces utilisations, il rend son maître esclave dans la vie de tous les jours.

    Le chien possèdant une bonne excitabilité demeure un être équilibré mais toujours prêt à répondre présent à tous types de stimulis.

    Pour toutes les disciplines qui font appels aux qualités mordantes du chien il est intéressant de faire un parallèle entre les deux.

    Lors du débourrage du mordant les deux types de chiens répondront présents aux travaux d’approche du débourreur. L’agressif selon les cas pourra soit se nourrir de cette agressivité pour contrôler la situation à son avantage soit se retrancher dans un système d’autodéfense difficilement exploitable. Le chien non agressif mais à haut degré d’excitabilité s’intèressera d’emblée aux stimuli du débourreur, il sera dynamique, éveillé, fier et dépourvu d’appréhension.

    Il est à remarquer que le chien peureux qui a évolué dans un système s’apparentant à la soumission aura lors du débourrage une attitude spécifique (chien se couchant ou se cachant derrière le maître etc.) laissant augurer une suite peu encourageante.

    La recherche du sujet à bon degré d’excitabilité est importante pour toute utilisation où l’on demande au chien une sublimation de la personnalité.

    Il est évident que dans toutes les utilisations pratiques telles recherches d’humains ou de produits divers, telles aides aux handicapés ... la notion de chien sociable prend une importance primordiale.

    1.4 ADAPTATION AU MILIEU AMBIANT

    Le chiot placé dans un lieu inconnu doit après une courte période de prise de conscience explorer les lieux et ne pas se cacher dans un refuge protecteur.

    Pour être parfaitement honnête, il faut reconnaître que l’expérience a mis en évidence des exceptions à cette règle pourtant logique. Des chiots s’étant montrés très timorés lors de ce test à 7 ou 8 semaines se sont avérés plus tard des chiens exempts d’inquiétude.

    Il n’en reste pas moins qu’il est fortement conseillé aux utilisateurs de chiens de décombres ou d’utilisation similaire d’apporter de l’importance à ce test.

    1.5 AMOUR DU JEU ET REFLEXE DE PROIE

    Le chiot qui est fortement intéressé par le déplacement d’une balle au bout d’une ficelle, qui éventuellement accepte spontanément de saisir et de maintenir un chiffon ou qui d’une façon générale accepte de répondre présent à toute tentative pour le faire jouer constituera plus tard en l’absence d’erreur destructive un bon chien de travail.

    Cette envie de jouer doit être au départ un apport du chien mais cette qualité doit être entretenue et exacerbée par l’éducateur très longtemps car c’est grâce au jeu que se fait l’apprentissage de nombreuses missions, c’est par le jeu que l’on peut récupérer des erreurs de dressage, c’est par le jeu que l’on apportera une compensation à des manques de qualité dans des secteurs particuliers.

    L’amour du jeu est une qualité qui apportera un plus à toutes les activités du chien. Par voie de conséquence la tristesse est chez le chien un défaut qui annihile toute prétention d’utilisation même bénigne.

    Il n’y a pas d’efficacité dans l’apprentissage d’exercice sans inclure la gaieté. Il n’y a pas de beauté dans la restitution d’un apprentissage sans avoir conservé la joie de travailler.

    La pugnacité à se saisir de la proie doit être évaluée car de grandes différences dans ce domaine existent. Beaucoup de chiots saisissent un chiffon lorsqu’il est proposé adroitement mais ce ne seront pas tous des champions. l’éleveur connaisseur est seul apte à déterminer le degré de ferveur avec lequel le chiot saisit le chiffon. Le coup de rein que déploie le jeune élève est révélateur de sa pugnacité. Le fait de décoller le chiot toujours pendu au chiffon est également révélateur. La volonté de revenir dans le leurre lorsque le testeur repousse raisonnablement le chiot est également un enseignement déterminant.

    1.6 INSTINCT DE COMBAT

    Cet instinct est en fait l'aptitude à se sublimer lorsque l'adversaire hausse sa défense. Devant une opposition notoire le chien combatif ne perdra pas confiance et au contraire il mettra tout en oeuvre pour gagner dans le combat qui l'oppose à sa proie .(Exemple : dans nos programmes de sport canin, le chien combatif ne se laissera pas impressionner par l'Homme Assistant même si celui-ci développe une opposition de choix). Sans instinct de combat, l'instinct de proie perd toute son importance, car un chien qui poursuivrait un leurre sans être capable de s'opposer avec pugnacité à une résistance ne pourrait prétendre devenir un chien d'utilité tel que nous le concevons pour le Berger Allemand.

    1.7 INTELLIGENCE

    Au risque de déplaire à certains je n’hésite pas à inclure cette qualité dans l’énumération des caractéristiques recherchées chez notre ami à quatre pattes.L’intelligence peut se définir comme la faculté de s’adapter avec succès en fonction de son acquis à des situations nouvelles, c’est la prédisposition pour le chien à prendre des initiatives en se servant de ses qualités innées et de son potentiel appris.

    Dans de nombreux secteurs du dressage l’acquisition des réflexes conditionnés obtenus par la répétition des exercices sera souhaitée, la prise d’initiative étant la source de débordement sera au contraire annihilée.En poussant le raisonnement on s’aperçoit que certains programmes tels ring ou RCI qui privilégient la perfection des exercices favorisent l’accumulation de mécanisation au détriment de la recherche de l’esprit d’adaptation donc de l’intelligence .

    D’autres programmes tels le pistage, le campagne, le mondioring etc. sont moins perfectionnistes dans la finition mais permettent de valoriser l’aptitude à s’adapter aux situations nouvelles.

    Le fait qu’en France de nombreuses disciplines existent est une excellente chose, les différentes tendances étant représentées, le compétiteur a le choix en fonction de ses goûts et en fonction des qualités de son chien pour s’orienter à sa guise.

    Il n’en demeure pas moins que le dressage idéal est celui qui a réussi à concilier réflexes conditionnés avec esprit d’initiative. Le chien doit posséder un bagage important de réponses mécanisées mais sans que sa personnalité n’ait été mise sous l’éteignoir lui permettant ainsi de faire preuve d’intelligence.

    Il est évident que cette dernière conclusion prend toute sa valeur pour les utilisations pratiques telles :recherches en décombres, recherches de personnes égarées, recherches de drogue ou d’explosif etc.

    1.8 APTITUDE A SUPPORTER LE DRESSAGE

    En plus de tous les critères cités l’utilisateur en sport canin ou en utilisation pratique devra s’appuyer pour faire son choix sur les origines du chiot. L’expérience montre que l’une des qualités principales d’un chien de travail est la résistance à l’érosion du dressage ; beaucoup de chiots même issus de souches n’ayant que peu de résultat en travail, peuvent posséder toutes ou une partie des qualités énumérées plus haut mais au fil de l’apprentissage les inhibitions incontournables pour obtenir un résultat probant font que le sujet ne résiste pas. S’installe un processus de conflit chien maître avec blocage de l’animal qui ne trouve plus de gaieté à travailler et qui par voie de conséquence perd toute efficacité. En théorie un bon éducateur devrait être capable de s’adapter à tous les tempéraments de chien, mais en pratique un chien incapable de supporter une légère brimade, une maladresse ou un incident imprévisible (chute, choc, surprise désagréable ...) est un sujet qui tôt ou tard entrera dans un schéma de rupture. Les souches qui ont fait leurs preuves en travail présentent plus de chances de supporter le dressage. Si les antécédents ont accepté les exigences d’une discipline on augmente les chances pour la progéniture de passer au travers du problème du blocage face au dressage. En poussant plus avant le raisonnement le fait de posséder un chiot ayant des antécédents qui ont dans un programme donné réussi à présenter un travail parfait est un atout supplémentaire.

    De part cette affirmation il ressort que en dehors de certaines exceptions :

     

    • Le chiot même bien dans sa peau qui est issu de chiens n’ayant par manque de qualités rien montrés en travail a peu de chance de s’avérer plus tard un bon chien de travail
    • Le chiot issu de géniteurs possédant des qualités de courage d’impétuosité de pugnacité exagérées ayant générées des résultats en demi teinte dus aux excès aura toute chance de suivre la même voie.

    Le travail de sélection de l’éleveur conscient des qualités et des défauts de sa souche sera de trouver les mariages judicieux afin d’apporter le complément nécessaire pour obtenir le chien recherché.

    4.2 Choix du chiot destiné à la compagnie

    Qui peut le plus peut le moins, toutes les qualités énumérées ne peuvent que contribuer à faire du chien de famille un chien idéal. Juste une toute petite nuance trop de dynamisme constitue un inconvénient à une vie axée sur le rythme normal d’une famille française.

    Un chien dynamique à l’excès est exigent, il a besoin d’exercices il peut s’avérer une gêne par trop d’impétuosité. Dans le même ordre d’idée il faut se persuader que plus l’acquéreur est âgé plus le choix devra se tourner vers des souches calmes. Mais, chaque propriétaire de Berger Allemand ne souhaite pas posséder un chien mou, sans vie, peureux, non sociable, incapable de garder, aussi les chiens issus de lignées de travail sont plus sûrs quant aux caractéristiques psychiques .

    A noter, qu'à aucun moment je n'ai parlé de couleur de chien. Je suis très triste qu'actuellement une tendance veuille que les chiens roux soient à la mode. Des élevages sélectionnent sur cette couleur, puisqu'une demande existe, de ce fait les qualités importantes physiques, psychiques passent au second plan, derrière la dite couleur. Sélectionner sur la couleur, c'est changer la destination du chien, c'est le faire passer d'un statut de chien d'utilité où la couleur est sans importance, au statut de chien de compagnie. Dans notre élevage, nous souhaitons privilégier les vraies valeurs aussi jamais nous ne sélectionneront nos Bergers Allemands sur des critères de couleur. Nos souches sont plutôt noires, car il se trouve que les souches travail sont de couleurs noires ou grises. Il se peut que dans les années à venir des changements s'opèrent, mais si cela devait se faire, ce serait parce que des sujets de qualité seraient dans les tons à la mode. Pour l'instant c'est loin d'être le cas, la qualité caractérielle est dans les souches sombres ou grises et non dans les souches rousses .

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    HEREDITE DU CARACTERE

    L’hérédité si elle n’est heureusement pas seule à définir le devenir caractériel d’un chien demeure la base sur laquelle va s’élever tout l’édifice de l’apprentissage du chien.

    L’inné et l’acquis constituent les deux familles d’ingrédient qui en se mixant en s’imbriquant étroitement aboutiront à la formation d’un caractère spécifique.

    Chez le chien la part de l’inné est plus importante qu’elle ne l’est chez l’humain car il manque au chien le langage parlé avec son cortège que constituent la lecture, l’apprentissage par l’image etc. Privé de cet atout qu’est la parole, l’acquis pour le chien ne s’appuiera que sur les expériences agréables ou désagréables et les répétitions d’exercices.

    L’éducateur aussi habile soit-il ne peut pas faire de miracles : transformer un loup en agneau, faire d’un chien timoré et paresseux un champion de travail, transformer un chien triste en chien pétillant, convertir un chien de chasse en chien de défense, métamorphoser un excité en chien guide d’aveugle ... On pourrait bien sûr multiplier ces exemples à l’infini pour démontrer que l’acquis a une réelle importance dans l’apprentissage de mission, dans les finitions ou dans les restitutions de dressage . Par contre les grands axes sont définis une fois pour toute lors de la naissance du chien ou plus exactement lors de l’acte de fécondation sans que personne ne puisse modifier cet état de chose en l’état actuel des connaissances.

    Pour augmenter ce pouvoir de l’inné, tout en le rendant plus proche de l’image de nos souhaits, l’éleveur se doit de créer une souche où par apports successifs il essaie d’accumuler les qualités à retenir et éliminer les défauts indésirables. Un chiot issu d’une souche destiné à une mission à plus de chances de posséder les caractéristiques de la souche qu’ un chiot issu de deux géniteurs de qualités issus de famille à hérédité plus diversifiée.

    En particularités caractérielles le mode de transmission n’a rien a enviéer aux règles qui régissent l’hérédité des caractéristiques morphologiques. Les pourcentages de transmissibilité sont les mêmes quelquefois décourageants quelquefois inespérés, même valeur à apporter à la notion de sujets traceurs ou non traceurs, même importance pour fixer les caractères d’avoir recours à des programmes judicieux de consanguinité etc.

    De nombreuses lignées spécialisées dans des utilisations spécifiques existent, notamment dans la compétition cynophile. En ring par exemple il n’est pas rare de trouver des chiens issus de chiens échelon III sur 5 à 6 générations voir plus. Inversement des souches qui n’ont pas été sélectionnées vers l’utilisation n’arrivent pas à faire apparaître sur le pedigree des sujets évoluant à haut niveau en compétition.

    Ce phénomène n’est pas spécifique à la race du Berger Allemand. Chez le Malinois on retrouve ce principe. Dans cette race une politique de sélection tournée vers l’utilisation s’est fortement développée et le fossé qui existe entre les souches travail et les souches dites "beauté" s’est accentué. Même dans le pays d’origine du Berger Allemand ce phénomène existe à tel point que les souches travail sont issues de sujets de couleur grise. Outre - Rhin on constate actuellement qu’en grande proportion les Bergers Allemands de travail ne sont mêmes plus de la même couleur que les chiens sélectionnés pour les expositions. Ce n’est bien sûr pas la couleur grise qui fait le bon chien de travail mais il se trouve que peu à peu une souche partant de sujets gris s’est imposée dans les résultats en compétition.

    De plus il faut avouer que certaines qualités recherchées pour les expositions sont néfastes à l’utilisation. Pour les Bergers Allemands, comment un sujet qui a abandonné progressivement le type lupoïde pour le type molossoïde pourrait conserver ce dynamisme si important en travail ? Comment ce sujet pourrait-il supporter de travailler sous une forte chaleur ? En toute chose l’excès est néfaste. La recherche de la perfection en beauté, la volonté de posséder le vainqueur en exposition pousse les esthètes à aller au delà du standard pour entrer dans l’hyper standard. Ce dernier génèrant les caractéristiques néfastes à l’utilisation. De plus, circule depuis de nombreuses années une ineptie qui tend à faire disparaître progressivement les qualités qui ont fait la renommée du Berger Allemand. Qui a dit, qui a insisté, qui a colporté que le Berger Allemand était un trotteur. Partant de cet axiome, on fait de ce chien un infirme qui peu à peu gêné par des membres trop longs, par une position unique dans la gente canine du rein et de la croupe devient incapable de se déplacer d’une façon réactive. Soyons sérieux, si le BA n’était qu’un trotteur, dans la vie sauvage, il ne pourrait pas se nourrir car incapable d’attraper les proies et de plus il ne pourrait échapper à des prédateurs capables de prendre un galop efficace. Mieux aurait été de parler d’allure bergère. Heureusement, consciemment ou inconsciemment des élevages n’ont pas suivi cette malheureuse tendance, ainsi demeure un réservoir de BA qui conserve des aptitudes naturelles. Qui transmet le plus au niveau du caractère, du comportement... : le mâle ou la femelle ? Cette question est plus importante qu’il n’y parait car si on pouvait affirmer que par exemple la femelle possède un pouvoir de transmission supérieur au mâle (affirmation soutenue par quelques adeptes) il faudrait concentrer le choix des chiots en s’appuyant principalement sur les caractéristiques de la femelle.

    En fait cette vue de l’esprit fort simpliste n’est pas exacte. Il existe shématiquement trois types de chienne:

  • les moules : ce sont les chiennes les plus intéressantes en élevage . Elles laissent passer les caractéristiques des étalons. Chiennes merveilleuses car elles font naître des chiots typés sur l'étalon, il ne reste plus alors que choisir cet étalon pour obtenir des sujets à l'identique du mâle.
  • Les traceuses : chiennes qui quelque soit le partenaire choisi, feront naître des chiots typés sur elles. Si elle sont super, tant mieux, mais si elles sont moyennes, le résultat ne sera pas celui escompté.
  • Madame 50% les plus fréquentes, les chiots ressemblent plus ou moins aux deux parents, cela dépend du pouvoir de transmissibilité de l'étalon. L’étude des phénotypes et des génotypes des étalons choisis, les règles de complémentarités entre le couple prennent alors toute leur importance.

La femelle a tout de même un rôle indéniable supplémentaire par rapport au mâle puisque c’est elle qui va demeurer au contact de la portée durant six semaines et demi. La mère idéale étant une chienne calme qui ne se relève pas brutalement au moindre bruit, qui trop nerveuse ne retombe pas continuellement sur ces chiots suite aux sauts pratiqués à la moindre sollicitation... Plus une chienne est dynamique voire nerveuse plus elle doit bénéficiée d’un endroit calme pour élever ses chiots. Une chienne peureuse qui s’enfuit au moindre bruit risque également d ‘exacerber le réflexe de fuite des chiots. Une chienne déséquilibrée nerveusement qui ne supportera pas par exemple la douleur des dents des chiots lors de la têtée pourra mordre sa progéniture et laisser des séquelles, tant fonctionnelles que psychiques.

 

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CONSEILS CONCERNANT LE CHIOT DESTINE A L’UTILISATION

1.Généralités

Le nouvel acquéreur d'un chiot qui a une idée bien arrêtée sur la destination et l'utilité de son compagnon à l'âge adulte, se pose bien souvent des questions sur la façon la plus judicieuse d'élever son élève. En fonction du but fixé pour l'utilisation, l'éducation des premiers mois peut présenter des différences sensibles, mais un principe est commun à toutes les formes d’utilisation .

Le dressage avec son cortège d’inhibition voire de rudesse doit être prohibé pendant les premiers mois. Transgresser ce principe s’est s’exposer à annihiler la personnalité du chien à lui apporter trop de soumission. Comme pour un enfant, forcer l’apprentissage de la lecture précocement est valorisant pour les parents mais n’est pas forcément très indiqué pour l’enfant ; par contre les jeux éducatifs éveillent et préparent le sujet à une approche agréable : la connaissance.

Durant cette période, il sera observé le comportement du chien pour donner une note sur le degré de sensibilité du chien ; la soumission est-elle très importante, est-elle moyenne ou est-elle presque inexistante ? C’est ce degré de sensibilité ajouté au style du dresseur plus ou moins autoritaire qui conditionnera l’âge de départ des exercices de dressage. Plus le chiot est sensible, plus le conducteur dégage une forme d’autorité, plus les exercices d’obéissance devront être commencés tard. Plus le chiot est dominant, indépendant, plus le maître est d’un naturel conciliant plus les exercices d’obéissance devront être commencés tôt.

De toute façon, il n’est pas question dans les premiers temps d’instaurer une grande sévérité en règle générale. Se fâcher pour l’apprentissage d’exercices simples chez un jeune sujet est la preuve d’une grande faiblesse au niveau du dresseur.

Dans la période qui s’étend de deux à sept mois environ mieux vaut mettre en place des jeux éducatifs qui préparent à l’apprentissage des futurs exercices.

De cette introduction ressort un principe fondamental qui est incontournable en matière de dressage : Les principes d’ action du dresseur devront être à l’inverse du caractère natif du chien. Quelques exemples pour illustrer ce principe :

  • Avec un chiot indépendant, les promenades devront s’effectuer la majeure partie du temps en laisse
  • Avec un chien très excitable le débourrage du mordant se fera dans le calme
  • Avec un chien sensible, inutile de sortir la grande panoplie d’inhibition.
  • Avec un chien timoré, il faudra l’aguerrir à toutes les situations nouvelles. Etc...

2. Débourrage du mordant (paragraphe pour les néophytes)

Le réflexe de proie si important dans toutes les disciplines avec mordant est à entretenir et à exacerber. Son importance est tel qu’il convient de s’y attarder.

Les chiens qui mordent dans le costume de protection le font à partir de deux sentiments différents et opposés.

Les chiens de nature peureuse surpassent leur appréhension par une fuite en avant et deviennent ainsi agressifs ils font de l’auto défense.

Les chiens de caractère équilibré possèdent le réflexe ancestral d’appréhender avec la gueule le gibier qui s’enfuit, ces derniers possèdent le réflexe de proie. C’est ce réflexe associé à un excellent dynamisme et à un excellent équilibre caractériel qui va servir à l’apprentissage du mordant. Plus tard, on ne pourra même plus parler de réflexe de proie, car si dans certains exercices les fuites existent dans d’autres une opposition s’installe et seul le berger Allemand équilibré, dynamique, acceptant le contact, l’affrontement à l’humain avec sérénité et autorité pourra poursuivre une carrière intéressante.

Le jeune chien relié à son maître par une laisse de 2 mètres attachée à un harnais d’excitation est mis en condition par le débourreur. Ce dernier muni d’un bâton et d’un chiffon, pratique des courses autour du chien tout en restant hors de portée des mâchoires, au passage devant le chien il présente le chiffon sans stopper sa course. Le chien, si il possède le réflexe de proie essaiera de happer ce chiffon, comme il ne le peut, son envie monte en pression. Lorsque son excitabilité est optima, le débourreur lors d’une course identique aux précédentes s’arrangera pour que le chiffon soit saisi par le chien. Durant toute cette initiation le maître devra rester fixe sans laisser le chien avancer vers la proie, il tiendra son chien fermement par le harnais. Quand le chien aura saisi le chiffon, il lâchera le harnais et maintiendra en permanence pendant la durée de la prise une tension de façon à ce que la laisse soit toujours tendue.

Il est important que pendant la durée d’excitation le débourreur fasse du bruit avec son bâton afin de créer un réflexe conditionné : bâton = mordant = plaisir.

Le maître doit-il encourager son chien ? Si le chien ne s’occupe pas de son maître car plus préoccupé par les sollicitations du débourreur, les encouragements ne pourront que faire monter le chiot en pression. Par contre si le fait de parler distrait le chien mieux vaut ne rien dire et attendre plus tard que l’intérêt du chien pour la toile ait grandi et ainsi reprendre les encouragements. Néanmoins le dresseur aura noté la différence de caractère entre les deux types de chien afin d’instituer des priorités dans la future progression. Le premier chien aura des chances de s’apparenter au type indépendant avec son cortège de caractéristiques : désobéissance relative, vigilance naturelle sur l’ homme d’attaque, goût pour les initiatives ... Le second chien risque de s’apparenter au type dépendant c’est à dire tourné vers son maître, naturellement obéissant mais moins vigilant sur les tâches à effectuer ...

Les entraînements en groupe présentent un intérêt non négligeable, les chiens s’excitent mutuellement et augmentent ainsi leur pugnacité au regard de la proie. Néanmoins quand un chien est plus attiré par les congénères que par les sollicitations du débourreur il est souhaitable de procéder sur ce chien à des séances isolées. Plus tard, quand l’amour de la toile sera inculqué on pourra revenir avantageusement aux séances en groupe.

Une variante intéressante de débourrage au chiffon puis au boudin existe . Elle consiste pour le débourreur de faire tourner rapidement devant la gueule du chien un cordage attaché au boudin . Le réflexe de proie s’en trouve exacerbé , une certaine expérience est nécessaire pour le débourreur afin de faire intercepter le boudin par l'élève.

Au fil des prises, en fonction du degré de confiance, le maître tout en maintenant la tension sur le harnais, s’éloignera du chien jusqu'à se trouver en bout de laisse afin d’habituer l’élève au relatif éloignement de son maître.

 

Le débourreur doit étudier le comportement de l’élève. Si le chien est sûr de lui, il faut stopper le simulacre de fuite et faire face sans cesser de remuer le chiffon et de maintenir la tension. Si le chien est dubitatif mieux vaut continuer la fuite sans faire face, si le chien fait de l’auto défense ou si il présente des signes d’inquiétude mieux vaut lâcher le chiffon afin que le chien gagne en emportant la proie. D’une manière générale le bon sens allié à l’observation déterminera le temps de mordant entre 1 seconde et 15 secondes selon la sûreté, la force de gueule et la motivation des sujets. Il en est de même pour la progression, selon la qualité du chien les difficultés s’instaureront. Vouloir aller trop vite est aussi répréhensible que vouloir être trop prudent. C’est le chien qui guide en fonction de sa précocité la vitesse de l’apprentissage.

La progression est à diriger à ce stade dans 3 directions :

  • augmenter les difficultés le chien en prise : utilisation du bâton, temps de mordant, caresse avec les mains de la part du débourreur, phase statique etc...
  • augmenter la difficulté due aux matériaux de mordant : chiffon doux puis en toile de jute, puis boudin mou qui se durcit peu à peu puis jambière ou manchette. Il est à noter que tant que ce type de matériel est utilisé la fin de l’exercice se traduit par l’abandon au chien de la proie qui ainsi termine avec un sentiment de victoire. Il est quelquefois très avantageux de conserver la jambière ou la manchette car l’exercice se termine sans conflit dû aux cessations. Enfin vient le jour tant attendu ou le débourreur enfile un costume de protection. Quand il est décidé de faire mordre l’élève sur le costume on s’appuie sur des critères de confiance, de sûreté dans la prise et de force de gueule.
  • travailler la percussion : si la motivation du chien le permet il faut arrêter d’offrir la prise mais s’arranger pour faire acquérir au chien le concept de la percussion qui constitue un élément prépondérant dans tous les programmes. Dans un second temps après la phase expliquée plus haut, le débourreur passe en courant en présentant la proie au chien, le maitre détendra la laisse afin que le chien prenne à la volée.

3. Quelques exercices éducatifs à utiliser au cours de l'adolescence du chien

Le jeu avec la balle de tennis, le boudin. Tous ces artifices seront plus tard d'une importance capitale pour la motivation sur de nombreux exercices

Apprendre à poser les pattes sur un objet, pour préparer la garde de cet objet. Un sac marin de grande taille est particulièrement apprécié par les élèves.

Le rappel, tenu par un tiers, le jeune chien voit son maître s'éloigner en courant, coup de sifflet ou rappel à la voix et le chien est heureux de rejoindre son maître.

L'aboiement face à une motivation appréciée par l'élève (gamelle, balle etc.)

Visite de lieux insolites pour aguerrissement

 

Les exercices physiques, type trot d'endurance, ne doivent pas être commencés trop tôt. Il faut établir une progression dans l'augmentation des distances à parcourir. Néanmoins dès 7 à 8 mois, les promenades au trot génèrent une bonne musculature, et contribuent à donner une excellente condition physique.

 

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REGLES DE BASE CONCERNANT LE DRESSAGE

1. La progression

Un bon dresseur doit établir un programme d'éducation qui ne présente pas de bonds en avant trop importants.La méthode doit s'enchaîner tout naturellement sans que même le chien ne se rende compte qu'il apprend de nouveaux exercices. Il faut se servir de ce que le chien sait pour, par petites touches successives, inculquer de nouveaux principes et donc parfaire l'éducation.

2. L'adaptation

Un chien du fait de son hérédité présente un ensemble de caractères,l'acquis qu'il va recevoir va certes modifier les caractèristiques innées mais dans des proportions qui ne sont pas considérables. De ce fait c'est l'éducateur supposé plus intelligent que l'élève qui doit s'adapter au caractère du chien et non l'inverse. C'est quelque fois très dur de changer de personnalité mais le secret de la réussite passe forcément par cette victoire sur soi-même.

3. L'égalité

Je serai tenté de reprendre le paragraphe des droits de l'homme en l'adaptant à l'espèce canine : tous les chiens naissent et demeurent égaux en droits. Combien de dresseurs ont eu des résultats extraordinaires avec un chien et n'ont jamais pu réaliser les mêmes performances avec un deuxième compagnon car ils n'ont pas donnés les mêmes chances au second par manque de patience et de compréhension ne se souvenant que des exercices achevés du chien précédant en oubliant les heures passées à obtenir le résultat escompté. Un bon dresseur doit se souvenir de ces expériences passées mais il doit considérer tout nouveau chien comme neuf et de ce fait ne pas faire de comparaisons qui dans tous les cas seront injustes.

4. La relativité de l'expérience

Un proverbe chinois affirme que l'expérience est une lanterne que l'on porte sur le dos, elle éclaire le chemin déjà parcouru, jamais le chemin à parcourir. Cet adage s'adapte fort bien à notre activité de dresseur, chaque chien étant une identité propre, mieux vaux réfléchir aux problèmes imposés par un sujet qu'aveuglément se jeter dans les errements d'une solution qui a fonctionné par le passé mais qui risque sur un nouveau sujet d'apporter des désagréments.

D'une manière générale, que cela soit sa propre expérience ou celle d'autres éducateurs canins il faut toujours avoir un temps de réflexion et avoir suffisamment de discernement pour savoir si la solution proposée à un problème sera la bonne et si des conséquences néfastes ne risquent pas d'apparaître.

5. Le raisonnement sans anthropomorphisme

Un bon dresseur doit savoir "penser" chien et non tout rapporter à un système de raisonnement d'humains.

6. Les punitions

Un bon dresseur doit être juste dans ses punitions. Jamais la punition ne sera exagérée. Si elle l'était en dehors de tout sévir il profitera de ce fait pour se faire plaisir au détriment du résultat escompté.

il faut retenir ces principes fondamentaux :

L'intensité de la punition doit être proportionnelle au caractère du chien : plus le chien est jeune plus la punition devra être douce. plus le chien est sensible plus la punition sera bénigne.

Si le chien présente un fort caractère inutile de tomber dans l'exagération, en finalité ce type de chien finit par s'endurcir à l'infini. Mieux vaut faire preuve de psychologie et de finesse en maniant astucieusement les effets de surprise les récompenses les ruses et les artifices.

La punition doit s'effectuer juste avant la faute ou au pire en même temps que celle-ci, plus elle sera en retard sur la faute commise moins elle a de chance d'être efficace.

 

Il faut distinguer deux phases principales dans l'accomplissement d'un exercice par le chien

1) l'apprentissage pendant lequel le dresseur n'a pas le droit de punir un chien. Si le chien n'a pas comprit il faut affiner la méthode, la modifier mais ne pas par faiblesse de caractère et par manque de connaissance des techniques de dressage s'abaisser à s'énerver sur son chien.

2) l'entretien et la finition de l'exercice où seule la mauvaise volonté de l'élève doit être réprimée. Quand j'écris mauvaise volonté il s'agit non pas d'un acte délibéré d'un chien pour agacer son maître mais d'un acte effectué sous l'empire d'impulsion diverses (paresse, lassitude, excès de gaieté, excès de motivation) qui génèrent des imperfections dans la réalisation de la mission espérée.

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Les anciens mâles

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de l'élevage

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Les anciennes femelles hors élevage

 

 

Vue aérienne de l'élevage
 
 
Vue aérienne de l'élevage

LE BERGER ALLEMAND, UNE VIE, UNE PASSION

72 ans séparent ces deux photos !

Daniel, 3 ans avec son 1er compagnon de jeux, Baldur vom Frauzimbach, un super chien ramené d’Allemagne par son père, gros mordant sportif, très protecteur.

Daniel, 75 ans, dernière apparition dans le costume, pour entraîner le malinois d’un bon copain. Il était temps de s’arrêter…

Entre ces deux photos, Daniel resté fidèle aux bergers allemands, tant en élevage qu’en compétition, garde en tête  de merveilleux souvenirs.

Et ce n’est pas fini, car la passion est  toujours présente !